La parole à Olivier Peoc’h – Directeur des Jardins de Provence
Quel est votre plus bel accomplissement professionnel ?
Ma plus belle réussite, je la vois dans le regard de mes ouvriers lorsque je les entends défendre l’entreprise et ses valeurs. Je pense que mes cadres et moi avons réussi à instaurer un climat favorable au travail ou personne n’est laissé pour compte.
Comment percevez-vous les Jardins de Provence de demain ?
Le monde des espaces verts est en changement. Les exigences environnementales changent la perception de notre société et je souhait m’orienter vers ces + :
- + d’exigences techniques,
- + de réflexions sur les pratiques, choix et enjeux environnementaux,
- + d’accompagnements intellectuels.
Je souhaiterai sortir de la logique « vendeur de services » pour devenir une entreprise génératrice de savoir. La connaissance ne se dirige pas, elle se partage. Nous mettons actuellement en place de nombreux outils pour capitaliser cette expérience et réfléchir aux thèmes de demain.
Qu’est-ce qui vous apporte le plus de satisfaction dans votre travail ?
Quand à la fin de ma journée j’ai pu rayer toutes les tâches de ma to do list quotidienne !
Quelle est votre force pour ce métier ?
Je n’ai pas de force particulière. J’ai surtout de la chance de me dire que je fais un métier que j’aime et où je me sens bien. Le reste n’est qu’une question d’organisation et d’adaptabilité.
Etes-vous fier de faire partie du Groupe SOLS ?
Oui en dépit de notre positionnement « espace vert » dans un groupe de BTP, je me sens bien dans ce groupe où je retrouve tout à fait les valeurs portées. Je trouve en outre que l’implication de chacun à la réussite de sa ou ses filiales est remarquable.
Quels sont les problèmes que vous rencontrez le plus dans votre activité ?
Notre métier est lié au vivant. Un décalage de chantier, une organisation mal coordonnée ou une saisonnalité atypique peuvent générer des dysfonctionnements sur la pousse des végétaux. Il est parfois compliqué d’expliquer cette situation (qualité des terres, ensoleillement…) et tout aussi dur de voir qu’un chantier pour lequel nous avons dépensé du temps ou de l’énergie ne pousse pas aussi vite que ce que nous souhaiterions.